

Adapté du texte de Diderot dans lequel une jeune fille, bâtarde, est envoyée au couvent pour expier le péché de sa mère, la pièce raconte l’histoire d’un enfermement à l’intérieur de soi-même. Une ode au combat des femmes et des indésirables pour leur liberté.
Condamnée sa vie durant à demeurer derrière les hauts murs d’un couvent : c’est le destin de Suzanne Simonin, bâtarde, mise à l’écart du monde pour lui faire expier une faute commise par sa mère. Celle-ci espère qu’en contraignant sa fille à mener l’existence cloîtrée d’une religieuse, elle gagnera le repos éternel qu’elle a perdu en fautant avec son amant. Insensible aux révélations de la foi et aux sévices infligés, Suzanne ne revendique que la liberté de choisir une vie, que toutes et tous ont décidé de lui voler.
C’est une histoire d’enfermement à la fin du XVIIIe siècle qui résonne encore pourtant fortement aujourd’hui. L’histoire d’un corps enfermé, à qui l’on refuse une vie propre, et qui réinvente le monde en l’incarnant à lui seul.